5 plantes indispensables pour les femmes

J'ai fait, il y a quelques mois, un article sur les 5 huiles essentielles pour les femmes. Dans le but, principalement, de vous accompagner au quotidien pour faire face aux maux et petits désagréments rencontrés chaque mois. Cette fois-ci, je souhaite avant tout vous conseiller quelques plantes qui peuvent vous accompagner dans n'importe quelle situation, mais surtout, qui peuvent vous rendre encore plus en forme que vous ne l'êtes déjà ! Je vous partage donc les 5 plantes indispensables pour les femmes selon mon avis de naturopathe.

1. Les feuilles de framboisier

Comme je l'explique dans mon article « Syndrome prémenstruel et Naturopathie », 75 % des femmes souffrent chaque mois de SPM, plus ou moins fort. Et sachez qu'avoir mal n'est absolument PAS normal. Outre le fait de prendre soin de ses organes émonctoires et de mettre en place un protocole adapté, vous pouvez utiliser les feuilles de framboisier en infusion.

Elles ont des vertus anti-inflammatoires et antispasmodiques. Elles aident donc à soulager les inflammations intestinales, mais aussi les douleurs menstruelles. De manière générale, elles sont un vrai soutien dans le système reproducteur féminin, de la puberté à la ménopause, en passant par la grossesse (troisième trimestre).

Contre-indications :

• Ne pas utiliser avant le troisième trimestre de grossesse ;

• Les personnes souffrant d'un cancer hormonodépendant.

1. Le Shatavari

Surtout utilisé dans la médecine ayurvédique, le Shatavari est une plante adaptogène réputée pour agir sur le bien-être féminin. C'est un régulateur hormonal naturel. Il combat le stress émotionnel et physique.

D'un point de vue sexualité, il peut aider à booster la fertilité, mais aussi la libido. C'est aussi un bon allié dans la ménopause pour soulager les bouffées de chaleur, l'irritabilité ou encore les sécheresses vaginales.

Contre-indications :

• les personnes allergiques aux asperges ou aux plantes de la famille des Liliacées ;

• Les personnes souffrant de conditions sensibles aux hormones ;

• Les personnes ayant des problèmes rénaux ;

• Les femmes enceintes ou allaitantes ;

• Les enfants.

1. Les feuilles de vigne rouge

Les feuilles de vigne rouge sont très utilisées en phytothérapie pour tous les symptômes en lien avec l'insuffisance veineuse. C'est un peu la Rolls-Royce de la circulation sanguine.

Elles stimulent les veines et les petits vaisseaux capillaires permettant une microcirculation sanguine optimale dans tout le corps. Elles réduisent les gonflements (oedèmes) ainsi que les jambes lourdes et douloureuses, les varices, les crampes et les démangeaisons. Elles sont aussi réputées pour réduire la pression artérielle et prévenir des problèmes cardiovasculaires.

Contre-indications :

• Les personnes ayant un traitement anticoagulant ;

• Les personnes allergiques aux plantes de la famille des Vitacées ;

• Les femmes enceintes.

1. Le bourgeon de figuier

La gemmothérapie est l'une de mes techniques naturopathiques favorites. Le bourgeon de figuier est notamment un classique que j'aime recommander à mes consultants.

Il est très intéressant contre les troubles digestifs, efficace pour soulager les addictions et est incroyable pour l'équilibre du système nerveux. Il est d'ailleurs souvent conseillé pour les personnes hyper-émotives, anxieuses ou ayant tendance à manger en fonction de leurs émotions.

Contre-indications :

• Les femmes enceintes ou allaitantes ;

• Les personnes sous traitement anticoagulant ;

• Les enfants de moins de 3 ans.

1. La canneberge

Je n'apprends rien à personne, nous recommandons tout le temps le jus de canneberge pour soulager les infections urinaires, mais aussi pour les prévenir ! Dans mon article « Comment soigner les cystites avec la Naturopathie ? » je vous explique justement son intérêt. Les tanins présents dans la canneberge permettent de limiter la fixation des E.coli aux cellules vaginales et des agents infectieux.

Contre-indications :

• Les personnes prédisposées aux calculs urinaires ;

• Les personnes sous anticoagulants ;

• Les femmes enceintes ou allaitantes ;

• Les enfants de moins de 3 ans.